Sur réquisition du parquet anti-terroriste, le tribunal d’application des peines tiendra audience le 25 novembre pour décider s’il renvoie ou non Jean-Marc Rouillan en prison.Cet acharnement contre notrecamarade tire prétexte de deux incidents involontaires survenus sur le bracelet électronique porté par Jean-Marc au cours de sa détention à son domicile où il exécute une peine de huit mois fermes pour «apologie de terrorisme», en réalité pour quelquesmots interprétés de manière fallacieuse par la justice.Pourtant, l’administration pénitentiaire a pu faire constater par la gendarmerie que Jean-Marc n’avait pas quitté son domicile et qu’il n’avait donc pas interrompu sa détention.L’État cherche-t-il àfaire payer indéfiniment à Jean-Marc son engagement politique en soutien aux luttes émancipatrices?À l’heure où, sous état d’urgence, de nouvelles lois liberticides et xénophobes dictées par le gouvernement sont en préparation ou déjà approuvées par le Parlement, nous n’accepterons pas que sous un prétexte fabriqué de toutes pièces Jean-Marc Rouillan soit de nouveau enfermé.
Le Collectif «Ne laissons pas faire ! » (NLPF)
17 novembre 2020
Premiers signataires:Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah-Collectifpour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah-Collectif RougeInternationalistepour la défense des prisonniers révolutionnaires(Paris)–Comité d’actions et de soutien aux luttes du peuple marocain (Paris) -