10/19/2017
Georges
Abdallah : Toutes et tous à Lannemezan samedi 21 octobre !
Georges Ibrahim Abdallah entrera le 24 octobre dans sa 34e année de détention !
Arrêté en 1984, puis condamné à
perpétuité pour complicité dans des actes de résistance revendiqués par
les FARL, alors que son pays était occupé par les troupes sionistes,
notre camarade Georges Ibrahim Abdallah, âgé de 33 ans
lors de son arrestation, aura passé autant d’années dedans que dehors,
sans jamais renier son engagement politique.
Que toutes celles et ceux qui comme
nous, sont aux côtés des peuples en lutte, au côté de la résistance
palestinienne, qui combattent le capitalisme, l’impérialisme, le
sionisme, le colonialisme, se joignent à nous dans l’exigence de sa
libération.
Venez nombreux et nombreuses samedi prochain, devant la prison de Lannemezan (Hautes Pyrénées).
La manifestation partira de la gare à 14h pour aller devant la prison.
Cars et covoiturage partiront de Paris, Toulouse, Marseille, Pau, Tarbes…et d’autres villes encore.
A Paris, rendez-vous vendredi 20
octobre, à 21h, au pied de la statue de la République, pour un départ en
car à 22h. Retour à Paris dimanche vers 6h.
Vous n’avez pas encore réservé votre place ? Faites-le vite !
Contact : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
Le texte fondateur de la Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah :
LIBERTÉ POUR GEORGES ABDALLAH !
IL EST DE NOS LUTTES ! NOUS SOMMES DE SON COMBAT !
L’année 2015 a été une année où la
population civile en France métropolitaine a subi des attentats
massacres. L’État français s’est servi de cette situation particulière
pour amplifier son système répressif sur le plan intérieur et guerrier
sur le plan extérieur.
Notre réponse à cette situation
extraordinaire doit être la convergence des résistances qu’elle implique
: combat contre l’impérialisme et le terrorisme d’Etat (notamment celui
de l’Etat sioniste) ; contre la violence d’État (militaire, policière,
administrative), le racisme d’État, la répression et la fascisation de
l’État en général, dirigées contre les peuples et les classes populaires
des quartiers en particulier ; combat pour le droit juste et légitime à
la révolte et à l’émancipation ; combat pour la libération des
prisonniers politiques révolutionnaires.
Georges Abdallah – militant communiste
libanais combattant pour la lutte de libération nationale de la
Palestine, incarcéré dans les geôles de l’État français depuis plus de
31 ans – concentre en lui-même l’ensemble de ces luttes politiques.
C’est en cela que nous disons qu’il est de nos luttes et que nous sommes
de son combat, et que s’il est un état d’urgence à décréter, c’est bien
celui pour la libération d’Abdallah !
ABDALLAH : TOUTE UNE VIE DE COMBAT
Contre l’impérialisme
Le 13 novembre 2015 restera la date, sur
le plan de la politique extérieure de la France, de l’aval donné aux
forces militaires françaises pour intensifier les bombardements et les
attaques menés en Syrie et dans la région. L’impérialisme français sous
couvert de la lutte contre le terrorisme déploie tout son arsenal de
guerre pour asseoir son hégémonie et préserver ses intérêts. Les
populations civiles massacrées, déplacées et niées dans leurs droits les
plus essentiels ne sont pour les fauteurs de guerre que des dommages
collatéraux. Ce chaos et cette terreur sont imposés aux peuples aux
seuls bénéfices d’intérêts stratégiques et de guerres de pillage de
l’impérialisme. Georges Abdallah durant toute sa vie a lutté et lutte
encore contre l’impérialisme et les guerres faites aux peuples, et en
cela il est pleinement de nos luttes.
Pour la Palestine
Le combat de Georges Abdallah est aussi
celui de la résistance armée – celle à laquelle il a participé
activement pour défendre le Liban contre l’agression sioniste et pour la
lutte de libération nationale de la Palestine. Cette lutte reste au
cœur de l’actualité. Le peuple Palestinien ne cesse de résister et de
combattre, s’engageant aujourd’hui dans la voie d’une troisième intifada
et appelant la résistance populaire à développer ses attaques contre
l’occupant sioniste sous toutes les formes de lutte possibles. La
résistance armée populaire est l’une de ces formes de lutte, pour la
libération de toute la Palestine.
Contre la répression et pour le droit à la révolte
La violence et la répression d’État ne
cessent de se renforcer, se militarisant même sous couvert de l’état
d’urgence – véritable arme coloniale utilisée durant la guerre contre le
peuple Algérien, contre le peuple Kanak et plus récemment (en temps de
paix !) en 2005 contre les quartiers populaires. Perquisitions à toute
heure, assignations à résidence, répression préventive, mise en garde à
vue en masse d’opposants politiques, fichage et flicage à tout va,
amplification des violences policières, utilisation immédiate et sans
contrôle du droit à tuer donné aux forces de répression, contrôles au
faciès institutionnalisés et généralisés : tout cela est devenu la
normalité qu’ils imposent et que nous combattons.
Un des objectifs des gouvernants est de
faire régner sous couvert d’une haute tension sécuritaire un climat de
peur toujours plus intense, en utilisant notamment l’arme de
l’islamophobie pour orienter le mécontentement populaire contre les
étrangers, les immigrés, les sans-papiers, et en fin de compte diviser
les exploités alors qu’ils ont tout intérêt à s’unir. Ce harcèlement et
cette répression sont principalement dirigés contre les habitants des
quartiers populaires et en particulier contre leur jeunesse discriminée
et contre les militants. La fascisation du pouvoir s’appuie sur le
racisme d’État et le chômage de masse organisé ; il s’agit de diviser
pour mieux opprimer et exploiter. La criminalisation de l’action sociale
et syndicale – comme les lourdes peines infligées dernièrement aux
syndicalistes d’Air France et de Good Year – va aussi dans ce sens. Face
à un tel État répressif et liberticide, un seul mot d’ordre se doit
d’être opposé : celui du droit juste et légitime à se révolter. C’est ce
terreau qui unit aussi nos luttes à celle de Georges Abdallah.
Pour la libération des prisonniers politiques révolutionnaires
Le combat de Georges Abdallah est celui
d’un combattant communiste en prison, arrêté et détenu pour la lutte
politique qui a été la sienne, pour les idées et les idéaux qu’il n’a eu
de cesse de proclamer et de ne jamais renier. Sa résistance s’inscrit
pleinement dans celle de tous ceux qui combattent aujourd’hui le système
et rejettent sa domination sur la société et sur les peuples. C’est
pour ses idées d’émancipation que Georges Abdallah s’est engagé dans la
lutte. Ce sont pour elles et son combat révolutionnaire qu’il est encore
détenu aujourd’hui. Pour cela nous exigeons sa libération immédiate et
inconditionnelle.
Georges Abdallah s’est battu et continue
de se battre en prison, pour la lutte émancipatrice du prolétariat et
des peuples du monde. Il se bat pour un monde débarrassé du système
capitaliste et de l’impérialisme et des rapports de domination qu’ils
engagent et qui sont responsables de la misère de milliards d’hommes.
Georges Abdallah se bat en tant que combattant communiste.
Lutter pour la révolution, c’est
poursuivre le combat de Georges Abdallah ! Luttons pour exiger sa
libération et luttons ainsi pour notre propre liberté, pour notre propre
émancipation.
LIBERTÉ IMMÉDIATE ET SANS CONDITION DE GEORGES ABDALLAH !
VIVE LA RÉSISTANCE LIBANAISE ET PALESTINIENNE !
VIVE L’INTIFADHA !
PALESTINE VIVRA ! PALESTINE VAINCRA !
A BAS L’IMPÉRIALISME, LE SIONISME ET LES ÉTATS RÉACTIONNAIRES ARABES !
Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah