Pour la libération de Georges Abdallah et de tous les révolutionnaires !
06/18/2017
La date de cette manifestation pour exiger la
libération de Georges Ibrahim Abdallah a été décidée pour se rapprocher
de la date du 19 juin, journée internationale des prisonnières et
prisonniers révolutionnaires. Cette date n’a pas été choisie au hasard,
elle coïncide avec le 19 juin 1986 où plus de 300 prisonnières et
prisonniers du Parti Communiste du Pérou ont été lâchement assassinés
par l’État réactionnaire péruvien. Le Parti Communiste du Pérou avait
mis l’État péruvien au bord de l’effondrement, il a poursuivi une Guerre
Populaire s’étant rapproché de la prise du pouvoir avec l’équilibre
stratégique. Face à sa grande vitalité, le gouvernement péruvien a donc
eu une véritable politique de génocide au sein des prisons. Encore
aujourd’hui le Président Gonzalo du Parti Communiste du Pérou est
enfermé, nous avons le devoir de défendre sa vie.
A chaque fois que le prolétariat et les peuples
opprimés résistent et luttent, ils sont violemment réprimés par les
Etats réactionnaires. C’est le cas dans les pays où les Parti
Communistes édifiée sur la base du marxisme-léninisme-maoïsme mènent des
guerres populaires pour réaliser la révolution de Nouvelle Démocratie
contre l’impérialisme, le capitalisme bureaucratique et le féodalisme.
Ainsi en Inde où a lieu la Guerre Populaire la plus développée on compte
plus de 10 000 prisonnières et prisonniers politiques dont le
professeur Saibaba, intellectuel progressiste handicapé à 90 %, qui est
enfermé régulièrement depuis 2013 par l’État indien. Aux Philippines, ce
sont plus de 500 prisonniers politiques qui servent d’otages au
gouvernement de Duterte.
Partout où les peuples se soulèvent, la répression ne
se fait pas attendre : que ce soit en Palestine, en Turquie ou au
Maroc. Ici nous tenons à saluer les prisonniers politiques Palestiniens
et leur grève de la faim victorieuse, nous tenons aussi à saluer les
masses populaires du Rif qui se soulèvent au Maroc et nous tenons à
rendre hommage aux douze martyrs de la TIKKO tombés l’année dernière.
Cette répression des peuples opprimés s’étend même jusqu’aux réfugiés
politiques dans les pays impérialistes comme les prisonniers de l’ATIK
arrêtés en 2014.
En tant que
communistes, notre devoir premier est de lutter contre notre propre
impérialisme et donc de développer la révolution, le mouvement
prolétarien dans notre propre pays pour porter des coups à
l’impérialisme français. Nous devons aussi le faire face à la réaction
intérieure : l’État impérialiste français réprime au sein même de la
France dans les quartiers populaires qui constituent le bastion du
prolétariat. Ainsi la police tue : Zyed et Bouna il y a maintenant plus
de dix ans mais aussi plus récemment en moins d’un an Adama Traoré,
Jean-Pierre Ferrara, Shaoyo Liu, Angelo Garand, Curtis et la liste
continue de s’allonger. Et c’est pendant l’été que les violences
policières explosent dans les quartiers. Dans le même temps le
gouvernement français s’attaque de plus en plus aux droits des
travailleuses et travailleurs avec par exemple la Loi Travail l’an
dernier, et les ordonnances que préparent Macron pour l’été.
Soutenir et défendre les prisonnières et prisonniers
politiques révolutionnaires, c’est donc soutenir les luttes qu’ils
mènent, c’est soutenir la révolution prolétarienne mondiale, lutter
contre l’impérialisme et ses interventions militaires, c’est soutenir
partout les luttes du prolétariat et des peuples opprimés.
Liberté pour Georges Abadallah ! A bas l’impérialisme français !
Vive la lutte du peuple palestinien ! A bas le sionisme !
Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires ! A bas le système impérialiste mondiale !
Vive la révolution prolétarienne mondiale !